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Label Ville d'art et d'histoire

La Ville de Châlons-en-Champagne appartient au réseau national des Villes et Pays d'art et d'histoire depuis 2007. Elle s'est engagée à promouvoir une politique de valorisation de son patrimoine et à développer un tourisme culturel de qualité.

 

Un patrimoine civil et religieux authentique

Les maisons en pans de bois et celles en appareillage champenois, alternance de brique et de craie, bénéficient d'un programme de rénovation. Jusqu'à la fin du 19e siècle, le bois était le principal matériau de construction en Champagne. Encore aujourd'hui, les maisons en pans de bois représentent près de 80 % des immeubles anciens de la cité, alors que la ville est située au coeur d'un plateau de craie ...

Véritable fierté locale, l'appareillage champenois offre une grande diversité de motifs allant du simple "mille-feuille" de briques et de craie aux damiers alternant briques, craie et pierres. Ces motifs sont apparus au 16e siècle. Plusieurs immeubles retiennent l'attention : le musée Garinet, rue Pasteur, et l'Hôtel des fermes, au 18 rue du Lycée. Certains immeubles présentent des alternances de briques et de pierre de Savonnières : 5 rue Carnot, Chambre régionale de commerce et d'industrie ...

La cathédrale Saint-Etienne, l’église Saint-Alpin et la collégiale Notre-Dame-en-Vaux font aussi la fierté de la ville.

 

L'Espace "Châlons, Ville d'art et d'histoire"

L’Espace "Châlons, Ville d'art et d'histoire" est un CIAP (Centre d'Interprétation de l'Architecture du Patrimoine) ouvert au 68 rue Léon Bourgeois, présentant l'évolution architecturale de Châlons-en-Champagne et sa région. 

Mettant à votre disposition des brochures, vous pouvez également créer votre propre circuit de visites pour découvrir les nombreux bâtiments in situ : édifices religieux et civils, casernes, bâtiment de prestige etc...

Porté par le label "Ville d'art et d'histoire" depuis 2007, le service Animation de l'Architecture et du Patrimoine, qui a en charge la gestion de l'Espace "Châlons, Ville d'art et d'histoire", coordonne les opérations nationales et européennes comme les Journées Européennes du Patrimoine ou les Rendez-vous aux Jardins. Dans le cadre de la valorisation, la conservation et la connaissance du patrimoine châlonnais, plusieurs visites et ateliers ont lieu chaque mois pour tout type de publics (familles, adultes, enfants ainsi que les scolaires).

Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine (CIAP)
Espace « Châlons, Ville d’art et d’histoire »

  • 68 rue Léon Bourgeois
  • Ouvert du mercredi au samedi et chaque 1er et 3e dimanche du mois.
  • Tel : 03.26.69.98.21 - Courriel

 

Les services éducatifs

La Ville coordonne les ateliers organisés par ses équipements culturels (archives, bibliothèques et musées, Animation du patrimoine) et ceux proposés par l'Office de tourisme. Ces animations pédagogiques sont gratuites.

L'Animation du Patrimoine participe aux opérations nationales sur le thème du patrimoine : Journées européennes du patrimoine, Rendez-vous aux jardins ...

 

Les monuments et édifices remarquables de Châlons

L'Hôtel de Ville

Un chef d'oeuvre classique construit à la fin du 18e siècle. Grâce à l'Intendant Rouillé d'Orfeuil, les Châlonnais ont obtenu la construction d'un nouvel Hôtel de Ville et d'une place monumentale. Les travaux ont été financés par le Roi. L'architecte Nicolas Durand proposa un projet urbain où les façades de la place d'armes et le bâtiment administratif se répondaient. L'Hôtel de Ville est construit entre 1772 et 1776. La façade couronnée de balustres est ornée de six colonnes ioniques et d'un fronton dont le bas-relief représente la ville exploitant les richesses de la Champagne : agriculture et viticulture. Comme dans l'art antique, les trois ordres sont représentés : ionique en façade, dorique dans le péristyle et corinthien dans le Grand Salon. Le dôme abrite une tour-horloge, symbole de la fonction publique du bâtiment qui rivalise ainsi avec les carillons des églises proches. Quatre lions ornent le perron depuis 1778. La puissance les caractérise. Victor Hugo signale leur présence lors de sa visite de Châlons en 1842 : "...quatre énormes toutous en pierre accroupis formidablement devant la façade. J'ai été ravi de voir des lions champenois". Le Rhin, lettres à mon ami.

 

Arts et Métiers ParisTech

En 1780, François de la Rochefoucauld crée une "Ecole de la montagne" pour les "enfants de l'Armée" à Liancourt, dans l'Oise. Ces pupilles reçoivent une formation militaire tout en faisant des stages dans les établissements industriels. Vingt ans plus tard, l'école s'est agrandie. Elèves et professeurs sont transférés à Compiègne où l'enseignement se divise entre les arts mécaniques et la marine. En 1803, Bonaparte en fait la première école d'Arts et Métiers de France. En 1806, elle est transférée à Châlons-sur-Marne. L'Ecole des Arts et Métiers est militaire : lever au roulement de tambour et surveillance par des adjudants en uniforme. Elle crée du mobilier d'excellente facture comme le bureau dit de Cambacérès, actuel bureau du ministre de l'Intérieur, place Beauvau. L'ordonnance royale de 1816 supprime le caractère militaire de l'école. En 1823, le gouvernement projette de transférer l'école à Toulouse. Heureusement, le prix du déménagement est trop élevé. L'école forme des chefs d'atelier et des ouvriers exercés dans la pratique des arts industriels. Elle se spécialise dans la fabrication de pompes à incendie et s'illustre dans les premiers instruments agricoles (machine à battre). En 1907, les élèves des Ecoles des Arts et Métiers quittent pour la première fois l'établissement avec le brevet d'ingénieur après trois ans d'apprentissage. Les Gadz'arts de Châlons obtiennent une reconnaissance nationale et internationale : Meyer (1823) pour les locomotives, Lecoq (1839) pour les billets de chemin de fer, Dufour (1839) pour la signalisation des voies de chemin de fer, Viriot (1872) pour les installations portuaires de Tunis, Fouquet (1849) pour les wagons-lits du chemin de fer de Moscou à Saint-Pétersbourg, Brazier (1880) pour les voitures d'avant-garde devançant les Mercedes en 1905, Vieille (1912) pour le premier grand barrage du Niger...

Aujourd'hui, le cursus est celui d'un ingénieur en technologie pour l'Europe. Le Centre de Châlons-en-Champagne est l'un des huit Centres d'enseignement et de recherche Arts et Métiers ParisTech en France.

 

Prieuré de Vinetz

Occupée initialement au 17e siècle par des moines de l'ordre des Récollets, la propriété est cédée aux religieuses bénédictines du prieuré de Vinetz, près de Saint-Martin-sur-le Pré. Elles s'y installent en 1622. Les bâtiments appartiennent au Département de la Marne qui les a transformés en salle d'expositions ouverte aux artistes régionaux et nationaux. Ils sont en pierre de taille côté rue et à pans de bois côté cour. L'ensemble s'ouvre sur une vaste place dallée symbolisant les pays européens : le Forum de l'Europe.

 

Cathédrale Saint-Etienne

La cathédrale Saint-Etienne conserve des vestiges romans du 12e siècle, mais elle est dans sa majeure partie reconstruite en style gothique rayonnant. L'abside, le transept et trois travées de la nef ont été achevés en 1261. Les chapelles rayonnantes et le déambulatoire ont été ajoutés entre 1280 et 1310. Les travaux sur la nef ont repris à la fin du 15e siècle et ont été achevés au début du 16e. Les architectes ont conservé la conception primitive de la nef pour préserver l’unité de l’édifice. La façade et les travées de style baroque ont été élevées entre 1628 et 1634. La cathédrale a été classée en 1862.

A voir :

  • Les vestiges de l’époque romane : la crypte et la tour nord du transept Trois verrières romanes dont la plus célèbre est celle de la Rédemption, d'inspiration mosane Les vitraux datant des 15e, 19e (façon 13e) et 20e siècles
  • Les dalles funéraires aux dessins élégants incrustées dans le pavage (du 13e au 17e siècle)
  • L'orgue symphonique de 54 jeux dont la structure mécanique très complexe équivaut à celle d'un orgue de 100 jeux. Il a été réalisé de 1839 à 1849. Sa sonorité est unique en France. Elle est l'oeuvre du facteur d'origine anglaise, John Abbey, et de ses fils qui l'ont transformé en 1896-1898.

Eglise Notre-Dame-en-Vaux

Un édifice inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle. C'est l'emblème de Châlons-en-Champagne. L'édifice actuel a été construit entre le 12e et le 13e siècle. Il présente les trois grands styles architecturaux de la fin du Moyen Age : style dit de transition, gothique et flamboyant. Cette église paroissiale était desservie par une communauté de chanoines, d'où son nom de collégiale à l'époque. Curiosités : Le chevet avec une abside gothique flanquée de deux tours romanes Les verrières du 16e siècle Le carillon du 19e siècle (l’un des plus grands d’Europe) comprend 50 cloches et un cylindre monumental à picots, classé monument historique. Sur le bas-côté nord, les chanoines ont fait construire un cloître avant de le détruire en 1759 pour bâtir des maisons coloniales. Les vestiges de ce cloître sont conservés dans un musée à côté de la collégiale. Jean Talon, premier intendant de la Nouvelle - France (Québec), est inhumé dans l'église.

 

Eglise Saint-Alpin

Elle présente toutes les grandes phases de l'art du Moyen Age, depuis l'époque romano-ogivale jusqu'à la Renaissance. Elle est également le seul exemple châlonnais des riches ornementations de la Renaissance. Au 9e siècle, le quartier marchand du centre-ville comprend une chapelle dédiée à Saint André. Vers 1160-1170, on décide de la transformer en église paroissiale consacrée à Saint Alpin, évêque de Châlons. De cette époque, il reste la nef et la partie centrale du portail. A la fin du Moyen Age, les riches marchands de la paroisse font édifier un clocher et un choeur à déambulatoire percé de grandes fenêtres garnies de splendides verrières colorées. Au 16e siècle, on ajoute sur toute la longueur du bas-côté sud une série de chapelles qui conservent encore aujourd'hui un ensemble remarquable de vitraux en grisaille (sans emploi de verre de couleur). L'église a été classée en 1862. Curiosités : Le bras sud du transept datant de 1554 Les verrières en grisaille. Quatre sont attribuées au peintre verrier parisien Etienne de La Vallée. Ces oeuvres sont un témoignage exceptionnel de la 1ère moitié du 16e siècle.

 

Eglise Saint-Loup

L'église a été édifiée en plusieurs étapes : le choeur dans le premier quart du 14e siècle, le transept dans le deuxième quart, puis la tour ouest. La nef a été élevée à partir de 1450 avec la participation des habitants de la paroisse. Les piliers portent le nom des confréries donatrices. En 1662, l'église reçoit un portail classique d'ordre corinthien. L'église a été classée en 1981. Sous la Révolution, l'église est transformée en écurie pour les chevaux du 6e Régiment de Hussards après avoir failli être détruite. Elle est restaurée par l'Abbé Chapiteau, curé de 1866 à 1905. Curiosités : La nef du 15e siècle L’abside du 14e siècle, entièrement ajourée La façade néo-gothique du 19e siècle Les nombreuses pierres tombales La statue de Saint Christophe en bois peint Un triptyque du 16e siècle, représentant l’adoration des mages. Cette huile d'origine inconnue est attribuée à un atelier flamand.

 

Eglise Saint-Jean

C'est la plus ancienne église de Châlons avec sa nef romane de la fin du 11e siècle. Elle est dédiée à Saint Jean-Baptiste. Sa forme est originale car le transept est double, le chevet est plat et il n'y a pas de déambulation. Elle a subi de nombreuses transformations au cours des siècles. En 1603, une tour est élevée au-dessus de la croisée du transept. Fortement ravagée lors des guerres de la Révolution et de l'Empire, l'église est restaurée grâce à la générosité de ses paroissiens, au 19e siècle. Elle a été classée en 1862. Parmi les curiosités : reliques et statues en bois polychrome de deux saints, évêques de Châlons : saint Elaphe et saint Lumier, deux tableaux : Saint Sébastien donné en 1652 à la Chapelle des Arbalétriers et Couronnement de la Vierge (17e siècle) et alles funéraires (13e et 14e siècles)

 

Porte Sainte-Croix

Elle est appelée également Porte Dauphine en hommage à Marie-Antoinette qui passa trois fois sous cet arc de triomphe. Au 16e siècle, une importante fortification est construite à Châlons pour défendre la ville des attaques des armées de l'Est. La menace disparaît avec le contrôle de l'Alsace-Lorraine par le roi de France au 17e siècle. La Ville décide alors de détruire la fortification de la Porte Sainte-Croix qui menace ruine. Mais on annonce le passage de Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche, pour se marier avec le dauphin de France ... On conçoit un arc de triomphe, ouvrage symbolique duquel est retiré l'esprit défensif des anciennes portes. La construction débute en août 1769. Deux sculpteurs sont associés aux décors de la porte. Malgré les efforts de chacun, la porte n'est pas prête à temps. On prépare des décorations provisoires pour la future reine de France. La porte est rebaptisée Porte Dauphine. Marie-Antoinette l'emprûnte le 11 mai 1770. Elle repasse sous cette porte dans des circonstances plus dramatiques : lors de sa fuite vers Varennes avec Louis XVI et après son arrestation la ramenant à Paris.

 

Couvent Sainte-Marie

A l'origine, cette imposante construction du 17e siècle était destinée à l'enseignement des jeunes filles. Elle est devenue Grand Séminaire au 19e siècle. Aujourd'hui, elle abrite les services du Département de la Marne. Le Couvent Sainte-Marie est un très bel exemple d'appareillage champenois : alternance de brique, craie et pierre.

 

Maison de la Région

La Maison de la Région Grand-Est. Tout commence en 1897 quand l'évêque de Châlons installe le Grand Séminaire dans de nouveaux bâtiments. Un édifice est construit à proximité de la Porte Sainte-Croix. Longtemps considéré comme l'un des plus beaux séminaires de France, le bâtiment va connaître l'occupation allemande en 1940. Il devient le siège de l'évêché en 1970. En 1985, la Région Champagne-Ardenne achète le bâtiment pour étendre ses services. L'aspect extérieur regroupe trois styles : un rez-de-chaussée néo-roman, un premier étage Renaissance et un second d'inspiration 17e siècle. L'ancienne chapelle du Grand Séminaire a été transformée en salle d'expositions, de concerts et de colloques.

 

Hôtel des intendants de Champagne

Le bâtiment construit au 18e siècle abrite la Préfecture de la Marne et de la région Champagne-Ardenne Dès 1707, Châlons a été choisie par le pouvoir royal comme siège de l'intendance de Champagne, au détriment de Reims et de Troyes. Pour abriter dignement le représentant du roi, un bâtiment est construit entre 1759 et 1771, sur les plans de Jean Gabriel Legendre. Rouillé d'Orfeuil, intendant de 1764 à 1789, fait aménager le cours d'Ormesson et la perspective du Jard. Le bâtiment présente une proportion exceptionnelle à l'image des grands hôtels particuliers parisiens. En 1800, il devient préfecture de la Marne. Le premier préfet est Bourgeois de Jessaint (1800-1838). Aujourd'hui, le bâtiment abrite la Préfecture de la Marne et de la région Champagne-Ardenne. Le bâtiment a été endommagé par un incendie criminel en 2002. Les travaux de rénovation ont été achevés en 2007. Le 22 juin 1791, au retour de Varennes, Louis XVI et la famille royale passent la nuit à l'Hôtel des intendants avant de regagner Paris. Poussé par Mirabeau à quitter Paris pour prendre la tête de troupes favorables à sa cause, Louis XVI avait pris la route du Luxembourg. Reconnu par le fils du maïtre de poste de Sainte-Ménéhould, il est arrêté à Varennes-en-Argonne et reconduit à Paris où il est suspendu de ses pouvoirs.

 

Le château du marché

et ancien pont fortifié illustre l'appareillage champenois : alternance de briques et de craie. Il présente une échauguette centrale : tourelle en encorbellement. C'est l'un des symboles de Châlons-en-Champagne. Sa façade donne sur le petit Jard.

 

Cimetière de l'Ouest

Le cimetière de l'Ouest, aménagé en 1783, abrite la tombe du Comte Alexandre Brzostowski inscrite aux monuments historiques. Ce général major au service de la Russie en Pologne décéda à Châlons en 1820. La tombe du colonel Pierre Nicolas Martelet (1765-1846) évoque les batailles révolutionnaires et napoléoniennes auxquelles ce militaire participa.

 

Notre-Dame de L'Epine

Un édifice inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO Cette église de style gothique flamboyant s'élève au milieu de la plaine champenoise. Elle a été construite de 1405 à 1527. Elle tire son nom d'une dévotion portée à une statue de la Vierge à l'enfant trouvée, au Moyen Age, dans un buisson d'épines enflammé. Durant la nuit de l'Annonciation de l'an 1400, deux bergers furent attirés par une lumière étincelante. Cette lumière était visible à "plus de dix lieues à la ronde". En s'approchant, ils ont découvert une statue de la Vierge Marie portant l'Enfant Jésus dans ses bras. On peut admirer une réplique de cette statue à l'intérieur de la basilique. L'église a été élevée au rang de basilique en 1914. Elle comporte trois portails richement sculptés et couronnés de deux imposantes flèches. Placée sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, avec la collégiale Notre-Dame-en-Vaux, la basilique a été inscrite, en 2000, au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle bénéficie d'un programme de rénovation.

 

Abbaye de Toussaints

Fondée en 1062 par l'évêque de Châlons, Roger II, l'Abbaye de Toussaints abrite, à sa création des chanoines réguliers de saint Augustin. Après la Révolution, elle devient un centre de formation où se succèdent artilleurs, Gadz'arts (élèves de l'Ecole des Arts et Métiers) et instituteurs. L'église est détruite en 1793. Aujourd'hui, il reste deux ailes en craie de l'ancienne abbaye avec encadrement des baies en pierre de Savonnières.

 

Le champagne

Le champagne est étroitement lié à Châlons-en-Champagne. Au 19e siècle, deux Châlonnais contribuent à l'amélioration des méthodes de vinification.

Le pharmacien Jean-Baptiste François (1792-1838) découvre le procédé pour éliminer la maladie du vin blanc appelée graisse. Elle rendait imbuvable jusqu'à 80 % du champagne. Il invente un densimètre qui évalue la quantité d'acide carbonique dans le moût. Les producteurs peuvent alors proportionner la force expansive du vin à la résistance des bouteilles et empêcher leur casse.

Adolphe Jacquesson (1800-1876) invente le muselet et la plaque métallique. Le brevet est déposé en 1844. Il révolutionne le bouchage. Cette innovation contribue à l'essor de la Maison Jacquesson qui vend alors 10 % de la production mondiale. Il décide d'utiliser la lumière du jour pour éclairer les caves de champagne, en faisant reuser des cheminées dans la craie, une invention mise en application dans les galeries de la Maison Joseph Perrier. Des réflecteurs de fer poli dirigent la lumière.

La Maison Joseph Perrier perpétue la tradition du champagne à Châlons-en-Champagne depuis 1825. Fournisseur attitré de la reine Victoria d'Angleterre, puis de son fils Edouard VII, il reçoit le privilège d'appeler ses cuvées "Royales". Les celliers sont attenants à une colline jalonnée de crayères dont trois sont d'époque gallo-romaine.

Les paysages du Champagne viennent d’être inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.

68 Rue Léon Bourgeois, 51000 Châlons-en-Champagne, FranceS'y rendre

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