
Les coups de cœur
Publié depuis le 3 décembre 2019 et dorénavant archivé
… de Fabrice Minuel - Auteur du « Cabu de Châlons »
OUVREZ LE MASSACRE - 1977
« Ouvrez le massacre » a été écrit en collaboration avec Jean-Marie Boëglin, l'ancien chef d'agence du journal L’Union. Pourquoi ce livre ? Parce qu'il s'agit du seul ouvrage entièrement consacré à Châlons. Également parce qu'il s'agit du coup de gueule de Cabu le plus abouti. L'occasion d'apprécier un travail journalistique de deux ans, dans lequel Cabu fait parallèlement montre de plusieurs facettes de son talent, la férocité de ses dessins d'une part et, à l'opposé, une tendresse dans l'écriture, notamment dans la description de la maison de son enfance. Il faudrait que ce livre, très rare, soit réédité.
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… de Frédélo(lita) - Dessinatrice
PAS COMPLETEMENT BETE... MAIS PAS ENCORE MECHANT ! : PERIODE BLEUE - 2008
Des livres que je préfère de Cabu, y en a quelques-uns. Mais celui que j’affectionne le plus c’est celui-là, avec sa couverture bleu ciel posé près de la platine vinyle. Préfacé par François Cavanna, « Cabu, pas complètement bête… mais pas encore méchant ! : Période bleue » est un petit condensé du Cabu tendre. Celui dont la plume fait penser à Peynet et ses amoureux, à Dubout, à un jeune Sempé sans aquarelles. Le trait est doux et aérien, pas encore énervé. Drôle déjà. Trénet se devine derrière les portes cochères et les flèches de Notre-Dame-en-Vaux où Duduche se plait à contempler les filles en fleurs. Aussi, Châlons-sur-Marne est ici une demoiselle à qui Cabu fait de nombreux clins d’œil et quel plaisir pour une amoureuse de sa ville natale…! |
… de Jean-François Pitet - En charge des archives de Cabu
CABU IN JAZZ - 2004
Un recueil magnifique de dessins et croquis pris sur le vif de jazzmen en concert. C’est la première fois que Cabu se décide enfin à consacrer un album entier à l’une de ses grandes passions : le jazz ! Ses portraits sont des caricatures attentives et bienveillantes car il aime les musiciens, va les voir tout le temps, à Paris toute l'année, dans les festivals l’été (et n’oublions pas qu’il a une collection de CD de jazz qui porte son nom avec ses dessins sur les pochettes). Les pages consacrées à mon idole Cab Calloway m’ont tellement enthousiasmé qu’elles m’ont poussé à oser prendre contact avec lui. Ensuite, nous sommes devenus amis grâce au jazz — et donc à ce livre ! |