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Le zéro carbone ouvrait le bal dans le bulletin municipal de décembre. 

Cette mutation écologique, soutenue par la mise en place du réseau de chaleur, n'est pas sans poser question. Nous apprenions il y a peu, que l'incinérateur de la Veuve envisage d'importer de nouveaux déchets en plus que ceux qui proviennent déjà de la Meuse. L'empreinte carbone du transport routier de ces déchets supplémentaires ne risque-t-elle pas de fragiliser le projet écologique mis en place par la ville ?

De plus, à terme, une fois le tri des bio déchets mis en place et rentré dans les mentalités,  aurons-nous suffisamment de "carburant " pour le réseau de chaleur ?  Serons nous contraints à importer toujours davantage de déchets?

Je réduis d'un côté,  je consomme de l'autre... 

Et cerise sur la benne à ordure, nous n' honorons pas le contrat passé avec le prestataire de service en terme de quantité de déchets pour l'incinérateur, nous devons donc l'indemniser ! Les Châlonnais, et les habitants de l'agglo n'ont pas fini de râler sur la taxe d'ordure ménagère qui augmente sans cesse. 

Il est nécessaire de planifier la gestion de déchets, et seule une gestion publique est à la hauteur des enjeux. Les contrats passés avec des entreprises multinationales risquent de coûter cher aux contribuables pour ne pas pénaliser les actionnaires. 

Il serait raisonnable de profiter de l'arrivée de la fin du contrat DSP [délégation de service public] en 2026 pour revenir en régie publique. Cela donnerait un peu d'air à la taxe d'ordure ménagère qui commence à peser lourd pour les Châlonnais .

L'autre axe vert de la ville est le plan arbre. Plus de 16 000 plantations pour le moment et à terme un arbre par habitant. Ce plan de végétalisation urbaine conduit en quelque sorte à une surenchère sur le nombre d’arbres plantés. Bien évidement, verdir notre ville est une bonne chose, mais cette question  ne se limite pas à une bataille de chiffres. Les Châlonnais qui habitent la ville à temps complet remarquent avant tout les arbres qui ne sont plus là, et aussi ceux qui ne sont pas là où ils devraient être. Des arbres place de la République par exemple,  auraient dû créer des zones d’ombre appréciables pour les terrasses de café, diminuant ainsi la chaleur ressentie due au réchauffement climatique. Sur cette place/parking, d'autres choix ont été faits. La place Foch dont la réhabilitation de l'aile sud va démarrer ne doit pas réitérer le ratage de la place de la République ! Avec un investissement de 3.7M€, les Châlonnais sont en droit d'espérer une végétalisation à la hauteur de leurs espérances.

Les abris bus sont  également des endroits où l'on devrait penser le confort que procure l'ombre pour les usagers par l'utilisation par exemple de murs végétalisés.
Atteindre une neutralité carbone, passe aussi par la réduction du trafic automobile au profit des mobilités douces.

A l'heure du réchauffement climatique avéré, les transports en commun se devraient d'être gratuits dans notre ville. Gratuits pour l'usager grâce à l'application d'une politique de mutualisation du coût de ce service. 

Les mobilités douces sont à la peine à Châlons avec trois mauvais exemples: 

  • la piste cyclable de la gare est un dangereux zig zag
  • au Verbeau, il est impossible de rouler en sécurité à vélo et il semble impossible de mettre en sécurité les cyclistes
  • L'îlot Notre Dame a malheureusement oublié les deux roues.


Usagers et associations sont prêts au dialogue, pour corriger bien des erreurs. Les travaux faits sont là pour plusieurs dizaines d'années pour le bien de toutes et tous.
Le projet de Smart City (ville intelligente) nommé Connecte Châlons est en cours de déploiement à Châlons. De quoi s'agit il ? C'est la gestion interne de la ville, la gestion des services techniques qui est ainsi pensé. Pour un budget conséquent. On peut se demander si le retour sur investissement est si favorable au porte-monnaie de notre ville. Concernant l'éclairage public, on sait que c'est surtout grâce au passage à l'éclairage par Led qui génère la plus grande économie. Avec la smart city on va "gratter l'os" pour faire des économies supplémentaires sur notre consommation électrique. 

Si les Smart Cities offrent des solutions qui peuvent sembler innovantes pour résoudre les défis urbains, elles soulèvent également des préoccupations concernant la protection de la vie privée, la sécurité des données et le creusement des écarts numériques. Il est crucial d'évaluer attentivement l'impact social, économique et environnemental de ces initiatives afin de garantir qu'elles bénéficient véritablement à tous les habitants de la ville et ne servent pas uniquement de caution environnementale!

N'oublions pas les quartiers. Si le Verbeau a été rénové déjà, le quartier Schmit est en cours de réflexion. Là encore il ne faudra pas faire l'impasse sur la collaboration avec les habitant.e.s pour répondre à leurs besoins et à leurs aspirations. 

Proposition a été faite d'une épicerie solidaire pour répondre aux difficultés que rencontrent de trop nombreux Châlonnais de ce quartier. 

Pourquoi ne pas travailler sur la possibilité de création d'un café communal/associatif associé à cette épicerie solidaire? 

S'il faut bien sûr mesurer l'engagement bénévole sur le long-terme, cela peut être un très bon partenariat habitants-commune pour créer ensuite un emploi solidaire. 
Sans parler du travail de lien social qui serait ainsi facilité. Les pistes sont nombreuses.

C'est malheureusement sans surprise que le développement du bien-être animal est absent du bilan que dresse la majorité.  

Je reste très attachée pour ma part à faire avancer le projet de caniparcs et de pigeonniers contraceptifs dans notre ville.

Introduire des caniparcs dans une ville offre non seulement un espace de loisirs pour les propriétaires de chiens, mais également des avantages en termes de socialisation et de santé pour les animaux. De même, l'installation de pigeonniers contraceptifs peut contribuer à réguler la population de pigeons de manière humaine et efficace, réduisant ainsi les nuisances associées à ces oiseaux tout en évitant les méthodes de contrôle plus controversées. En combinant ces initiatives, une ville peut promouvoir un environnement urbain plus convivial pour les habitants et les animaux, tout en gérant efficacement les défis liés à la cohabitation avec la faune urbaine.

Je ne voulais pas clore ce bilan sans évoquer cette proposition de Loi sur le port obligatoire de l’uniforme que relai la majorité municipale et pourquoi nous y sommes opposés. 
En France les différences existent mais les valeurs républicaines nous rassemblent. Ces valeurs, nous devons les partager en faisant appel à la responsabilité collective. Il ne faut pas passer à côté des réflexions profondes que nous devons mener sur l’avenir de notre école. Harcèlement scolaire, discriminations, dénigrement de l’autorité : l’uniforme est censé apporter une réponse miracle. La nécessaire vigilance pour lutter contre les maux de l'école est ailleurs.

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Agnès Guyot - La France Insoumise

pour le groupe Ensemble à Gauche

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