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Jean-Pierre Ravaux - (1942-2008)

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Jean-Pierre Ravaux naît le 11 mai 1942 à Châlons.

Il acquiert de solides connaissances en latin, en grec, en histoire sainte et en hagiographie lors de ses études aux séminaires de cette ville. Il poursuit ses études supérieures à Reims puis à la Sorbonne et à l’Ecole du Louvre. En 1970, il est détenteur d’une maîtrise d’histoire de l’art et débute sa carrière comme secrétaire documentaliste à la Direction Régionale des Affaires Culturelles à Châlons. Cette même année, il est nommé conservateur des Musées de la ville. Pendant 32 ans, il exerce cette mission ayant pour buts d’inventorier, enrichir, rénover les collections et les faire connaître au grand public.

 

CABUT Jean dit CABU - (1938 – 2015)

Dessinateur de presse, victime du terrorisme

Cabu

Jean Cabut naît à Châlons le 13 janvier 1938.

Élève au lycée Pierre Bayen1 de Châlons, il y crée un journal satirique qu’il illustre.

A 16 ans, il frappe à la porte de l’agence de Châlons du journal « L’Union » et en devient dessinateur de presse occasionnel de 1954 à 1961.

En 1954, il débute des études artistiques à Paris.

À partir de 1960, Cabu collabore à « Hara-Kiri », puis à « Pilote », dans les colonnes duquel naît son personnage fétiche, le Grand Duduche, éternel adolescent ressemblant au lycéen lymphatique qu’il fut à Châlons.

En 1969, Cabu reçoit le Crayon d’Or du dessin de presse des mains de Pierre Dac1.

En novembre 1970, le journal « Hara-Kiri Hebdo » dont il fait partie est interdit pour une couverture jugée irrévérencieuse titrée « Bal tragique à Colombey : 1 mort » faisant allusion à la mort du général de Gaulle.

Cabu poursuit l’aventure avec l’hebdomadaire « Charlie-Hebdo » créé pour succéder au précédent.

Entre 1978 et 1987, il devient populaire en participant à des émissions télévisées comme « Récré A2 » ou « Droit de Réponse » et affute sa caricature politique dans « Le Canard enchaîné ».

Durant toute sa longue carrière de dessinateur de presse, Cabu publie plus de 35 000 dessins. Il s’est amusé de tout, n’épargnant ni l’armée, ni la police, ni les religions et leurs élites mitrées ou non, ni les politiques, présidents de la République en tête, ni même enfin les « Beaufs », ses contemporains vulgaires, racistes et réactionnaires.

Aimant la France, politiquement marqué à gauche et farouchement écolo, Cabu, utilise la caricature comme une arme, sa cible préférée est l’extrême droite. Il défend la liberté d’expression et la laïcité face à tous les fanatismes religieux et à l’obscurantisme des intégristes qui profèrent des menaces de mort dirigées contre Cabu et les dessinateurs de « Charlie-Hebdo ». Malgré la protection policière dont jouissent, depuis 2006, certains caricaturistes de ce journal, l’irrémédiable se produit le 7 janvier 2015 à 11h15 au siège de « Charlie-Hebdo », au 10 rue Nicolas Appert1 à Paris (XIe).Cet attentat suscite un immense émoi dans le monde entier.

Jean Cabut repose à Châlons où il venait régulièrement rendre visite à sa famille et à ses amis.

Depuis 2007 et avec son accord, la bibliothèque municipale Pompidou accueille ses visiteurs avec les silhouettes de ses principaux personnages dessinées sur ses baies vitrées. La bibliothèque dispose depuis 2000, de près de 400 pièces de collections signées Cabu3.

A l’origine, la bibliothèque Gulliver devait porter le nom de Cabu. Par modestie, ce dernier n’a pas souhaité qu’un tel hommage lui soit rendu de son vivant.

  • Voir ce nom dans les panneaux de l’exposition.
  • l’hommage solennel que la ville de Châlons entendait rendre au plus Châlonnais des Parisiens a été suspendu en mars 2015 à la demande de la famille Cabut.
  • La bibliothèque de Châlons conserve par ailleurs l’intégralité des numéros publiés par le Journal L’Union, édition de Châlons, où sont parus ses premiers dessins signés K-BU.

 

Jacques Songy - (1924-2008)

Résistant-Déporté au Struthof puis à Dachau

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Jacques Songy naît le 12 juin 1924 à Châlons où son père est négociant en vin au 66 avenue de Paris.

Il montre dès le début de l’occupation son hostilité à l’Allemagne nazie en bravant l’interdit de commémorer le 11 novembre et s’engage très jeune dans la Résistance.

Membre depuis mai 1944 du Groupe Melpomène, il est arrêté le 12 août 1944, incarcéré au Struthof et déporté à Dachau en septembre.

Il y côtoie l’horreur de l’univers concentrationnaire jusqu’ à la libération du camp intervenue le 29 avril 1945.

A son retour, il écrit ses « Fortes impressions de Dachau » afin de « ne jamais oublier ».

En 1948, il épouse Denise Pestre, résistante, membre rescapée du groupe Melpomène.

Il consacre désormais sa vie militante à aider ses compagnons de combat et les familles de ceux qui ne sont pas revenus des camps ou celles des fusillés. Il multiplie également les témoignages contre la barbarie nazie.

Avec Jean Chabaud, président de l’Amicale de la Résistance de Châlons, il est à l’origine du Centre de mémoire aménagé au 7 Cours d’Ormesson, dans le sous-sol de l’ancien siège de la Gestapo.

Initiateur du monument aux déportés de Dachau, érigé au cimetière du Père-Lachaise, Jacques Songy est un humaniste et témoigne au sein des établissements scolaires, lors du concours de la Résistance ou en animant des débats et en présentant des exposés sur ces périodes noires.

Officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, titulaire de la Croix de Guerre, médaillé de la Résistance, il meurt le 26 juillet 2008.

En 2009, la ville de Châlons lui rend hommage en donnant son nom à la portion de rue bordant le monument de la Résistance, face à la prison.

 

Georges Clause - (1922-2013)

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Naît à Courtémont dans la Marne. Il étudie à Reims et à Paris au Lycée Henri IV puis embrasse la carrière d’enseignant. Il sera nommé à Châlons au collège et au lycée du centre-ville de 1947 à 1965. Chargé de cours en Sciences humaines à l’Ecole Nationale des Arts et Métiers de Châlons de 1960 à 1975, il intègre l’Université de Reims en 1965.

Il crée le « Centre d’Etudes Champenoises » ainsi que la revue « Etudes Champenoises ». En 1969, il obtient son mémoire de 3ème cycle d’histoire à Paris et en 1974, un doctorat de Lettres. En 1982, il est élu doyen de l’UER de Lettres et de Sciences humaines de Reims. Il quitte l’université en 1996. Durant 50 ans, il publie et collabore à la rédaction de 12 ouvrages et plus de 130 articles et études.

Il s’éteint en 2013 à Châlons, dans la ville où il a toujours vécu.

 

LAUVAUX René - (1904-1995)

Crossman

Né à Châlons le 9 octobre 1904, il se distingue sur les pistes d’athlétisme au 1 500 m et au 3 000 m mais surtout au cross-country. Il court d’abord pour le club de Châlons puis part pour Paris. Il rejoint le C.O. Billancourt avec lequel il devient champion de France par équipes. Retiré à Dormans, il meurt le 7 avril 1995 à Epernay.

 

MAILLET Germaine - (1902-1991)

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Germaine Maillet naît à Sarry le 9 avril 1902. Ses parents, cultivateurs, résident dans ce qu’il reste du château qui fut la résidence des Comtes-Evêques de Châlons. Ce lieu historique influence son attirance pour des études en histoire. Elle enseigne cette matière dans un lycée privé parisien avant de revenir à Châlons après la deuxième guerre mondiale. Elle est alors nommée à la Direction départementale de la reconstruction, sise Cité Tirlet, où elle travaille jusqu’à sa retraite.

Passionnée par l’histoire et l’ethnographie, Germaine Maillet se consacre entièrement à l’étude du folklore champenois dont elle recueille avec beaucoup de minutie les us et coutumes. Elle adhère au « Comité du folklore champenois » qu’elle va présider jusqu’à son décès survenu en avril 1991. Sous son impulsion, le Comité mène des enquêtes méticuleuses afin de recueillir les témoignages des « anciens » et les coutumes populaires encore vivantes.

Germaine Maillet fait également partie de diverses sociétés savantes et collabore à plusieurs revues nationales. Outre les articles qu’elle rédige, elle publie de nombreux ouvrages à caractère historique.

Quand sonne l’heure de la retraite, Germaine Maillet se consacre entièrement à sa passion et y travaille sans relâche, malgré des problèmes de mal voyance qui constituent un sévère handicap. En reconnaissance de son immense travail, dans les locaux de la bibliothèque qu’elle fréquentait assidûment, Germaine Maillet reçoit le titre de Chevalier de l’ordre des Palmes académiques.

Agée, elle se retire à la Maison de retraite d’Avenay où elle décède le 18 avril 1991. Selon sa volonté, elle repose dans sa commune natale qui a donné son nom à sa bibliothèque municipale.

Les ouvrages issus de sa bibliothèque personnelle, riche en livres et revues sur le folklore, constituent le Fonds Maillet et font désormais partie des fonds patrimoniaux de la bibliothèque Georges Pompidou de Châlons.

Depuis 2013, la Ville de Châlons a donné son nom à une allée du Grand Jard (délibération du Conseil municipal du 21 novembre 2013).

 

LAUVAUX Camille - (1902-1977)

Marcheur

Né à Châlons le 24 janvier 1902, il se spécialise en 1926 dans la marche et va la pratiquer durant quarante ans au plus haut niveau. Chef de file des marcheurs châlonnais, il s’illustre au grand prix de l’Armistice le 11 novembre 1927 en terminant deuxième. Il est sélectionné pour la course Paris-Strasbourg mais, faute d’argent, ne peut y participer. Il continuera la marche jusque dans les années 1960. Il décède à Compertrix le 20 août 1977.

 

LAUVAUX Henri - (1900-1970)

Champion Olympique

LAUVAUX

Il naît à Châlons le 9 octobre 1900. Il suit les traces de son frère aîné et est sélectionné pour les jeux Olympiques de Paris de 1924 où il participe à 2 épreuves : le 10 000 m et le cross-country (individuel et en équipe). Il termine 5ème du cross-country et 3ème en équipe, ce qui vaut une médaille de bronze à la France. Champion de Champagne de 1923 à 1929, il devient champion de France du 10 000 m en juillet 1928, ce qui lui ouvre les portes de sa sélection aux Jeux Olympiques d’Amsterdam. Mais il doit abandonner en cours d’épreuve. Inspecteur de police à Châlons, il a tenu un journal de ses courses. Il décède à Paris le 19 juillet 1970.

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