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TALON Jean - (1626 – 1694)

Intendant de la Nouvelle France

Talon-Jean

Jean Talon naît à Châlons le 8 janvier 1626, au 17 de l’actuelle rue du Lycée. Après ses études chez les jésuites à Paris, il entre dans l’administration militaire.

Jean-Baptiste Colbert, qui souhaite établir une administration fiable et efficace, le nomme intendant de la Nouvelle-France.

Talon est le premier administrateur à s’y rendre de 1665 à 1668. Il débarque à Québec le 12 septembre 1665.

Il y développe la colonie, crée une justice, une police et encourage le commerce tout en diversifiant l’agriculture.

Il établit un plan de peuplement et fait venir des femmes, « les filles du Roy » (jeunes filles recrutées dans les orphelinats parisiens).

Le roi Louis XIV lui demande de retourner à Québec de 1670 à 1672 où il reprend une activité intense. Il relance les explorations de façon méthodique. En 1673, près de 7 000 Français y sont installés.

Son passage est salué par tous et la Nouvelle France connaît un développement économique et démographique important.

A son retour en France, Jean Talon reçoit le titre de comte d’Orsainville et occupe de hautes fonctions auprès du roi.

Il s’éteint le 23 novembre 1694 à Paris et, selon ses vœux, il est inhumé le 3 octobre 1695 à Châlons, en l’église Notre-Dame-en-Vaux où un fragment de sa pierre tombale est encore visible.

Une rue de Châlons porte son nom depuis 1963, ainsi que le lycée implanté sur la Rive-Gauche depuis 1994. En 2004, une statue de Jean-Talon, due au sculpteur châlonnais Juan Carlos Carrillo, a été inaugurée en face de l’église Notre-Dame-en-Vaux.

Il existe entre autre, à Montréal, une rue, un marché et une station de métro portant le nom de Jean Talon.

 

Martin Akakia - (v. 1500 – 1551)

Médecin

Akakia

Martin Akakia naît à Châlons (Paroisse Saint-Antoine) vers 1500.

Nous ne savons rien de sa jeunesse à Châlons, mais nous le retrouvons étudiant en médecine à l’Université de Paris. Il est admis docteur en médecine le 20 avril 1526. Sa carrière est couronnée de succès et de reconnaissance de la part des plus hautes instances médicales et des plus grands personnages de son époque puisqu’il est nommé lecteur royal au Collège de France, et reçoit la charge de professeur de médecine.

Il devient médecin du poète Clément Marot, si l’on en croit « L’Epître au roi pour avoir été desrobé » écrit le 1er janvier 1532 :

« Et pourtant, Sire, que suis à vous, de trois jours l’un viennent tâter mon pouls, Messieurs Braillon, Le Coq, Akakia, pour me garder d’aller jusqu’à quia »

En 1545, François 1er le prend comme médecin personnel et il participe au Concile de Trente.

Son portrait est toujours exposé à la Faculté de Médecine de Paris ce qui témoigne de l’importance de sa renommée.

Il est représenté, avec d’autres Châlonnais célèbres, dans la galerie de portraits ornant le vestibule de l’Hôtel de Ville de Châlons dont une rue porte son nom depuis 1954.

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